La recrudescence du viol des mineures
Les populations du quartier Mside Ennour à Arafat n’ont pas cru leurs yeux, lorsque le dimanche 17/07/2016, elles ont découvert qu’une fillette de trois ans a été violée en plein jour. Les premières personnes, venues sur les lieux du crime, avaient du mal à accepter qu’une fillette, d’un aussi bas âge, pouvait être la cible d’un violeur aussi féroce.
Le troisième commissariat de police d’Arafat a remis aux parents de la victime une réquisition pour permettre à l’hôpital de procéder à son examen qui a confirmé le viol de la fillette. Elle a été opérée d’urgence à l’hôpital « Mère et Enfants » où elle suit un traitement intense afin de sauver sa vie.
Malgré son état de santé, elle a pu reconnaitre son violeur qui est un délinquant très connu des services de police.
Alors, le fait de laisser un tel criminel sévir, n’est-il pas une négligence notoire ?
Certainement, les négligences des autorités administratives, judiciaires et autres, sont un facteur favorable à la recrudescence du crime de viol. Les violeurs s’attaquent à des victimes de tout âge ; mais, ces derniers temps, les cibles privilégiées sont les fillettes, en bas âge.
Pour faire face à ce fléau, l’AFCF a élaboré, en collaboration avec des organisations de la société civile et certains partenaires, un projet de loi criminalisant le viol. Mais ; malheureusement, les décideurs n’ont pas adopté les mesures permettant de pénaliser ces criminels. De nouveau, nous réitérons notre appel à adopter les textes qui font stopper ce fléau et même, l’éradiquer.
Le mal est là dans notre environnement, nous devons tous prendre nos responsabilités afin de le conjurer.
Communication AFCF