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L’ESCALADE DE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES ET AUX FILLETTES

mer, 11/16/2016 - 08:58

Chaque jour, nous avons un lot de mauvaises informations rapportant des violences faites à des femmes jeunes, veilles et parfois même des nourrissons victimes de viol. Une longue liste de crimes abjects commis par des individus de tout bord ; des hommes de loi, des ouvriers, des charretiers, des criminels et autres… Il n’y a pas de profil de l’homme bourreau, violent physiquement et psychologiquement. Il y a cependant des traits communs comme des antécédents à la violence, une incapacité à gérer les frustrations et les détresses psychologiques. Les auteurs de crimes sont présents dans toutes les catégories professionnelles ; souvent, il s’agit d’une personnalité paranoïaque.

Comment s’est manifestée cette violence contre ces femmes, ces derniers temps ?

Au mois d’octobre dernier, un policier a, mortellement, étranglé sa femme. Heureusement, elle n’est pas décédée ; mais le médecin a constaté les stigmates de cette terrible épreuve la victime a porté plainte ; mais le coupable n’a pas été arrêté.

Ces jours-ci, un autre policier a assassiné sa femme, parce qu’elle continue à fréquenter ses copines ; malgré l’opposition du mari à cette amitié. Une femme étrangère qui dispensait des cours de renforcements de capacité a été poignardée par des malfrats qui tentaient de lui arracher son sac à main. Le nombre de femmes et fillettes violées a atteint des proportions inquiétantes.

La haine, l’amour de l’argent et la jalousie ont conduit ces hommes de lois à commettre des crimes abjects.

Comment stopper cet infernal cycle de violence ?

La réponse à cette question d’actualité, ne nous oblige pas à rechercher l’impossible ou des miracles. Il suffit d’être de bonne foi et de prendre ses responsabilités, en adoptant des mesures efficaces et réalistes pour faire face à cette violence quotidienne et inouïe.

Le premier responsable de ces mesures à prendre est, indéniablement, l’Etat doit, impérativement, instituer un cadre juridique adéquat et efficace. Certainement, le projet de loi élaboré par le gouvernement peut jouer un rôle considérable ; mais cette loi n’a pas été adoptée par le parlement et elle risque d’être gardée dans les tiroirs.

A quoi servent les projets de lois ensevelis dans les décombres de la bureaucratie ?

Si le pouvoir prend ses responsabilités, la société civile et toutes les personnes éprises de paix et de justice pourront apporter des contributions efficaces dans la lutte contre fléau qui prend des proportions inquiétantes.

L’AFCF réitère son appel à la mise en place d’un cadre juridique efficace pour lutter contre ce danger qui menace chaque femme et chaque foyer. Nous avons tous le devoir de conjurer le péril de la violence faite aux femmes avant qu’il ne soit trop tard.

Personne n’est munie d’une protection infranchissable qui lui garantit de ne jamais être, directement ou indirectement, victime de cette violence.