Les militantes de l’AFCF sont passées à la vitesse supérieure tout au long de ce mois de septembre pour la mise en place d’une plateforme de plaidoyer de la défense des droits des femmes en Mauritanie.Un travail qui a commencé tout d’abord, sous l’égide des oulémas, par la sensibilisation des professionnels de droits notamment les magistrats, avocats, policiers dans les villes de Nouakchott, de Kiffa et de Nouadhibou.
Pour la circonstance, les érudits n’ont pas manqué de mettre à profit ces échanges d’idées pour éclairer la lanterne des uns et des autres de la place de la femme dans l’islam.
Cette série d’activités avait été clôturée avant-hier dans la salle de conférences de l’Hôtel Chinguetti, au cours d’une cérémonie organisée à cette fin, dans laquelle Salimata Sy, Coordinatrice du projet FAM (Former et Agir en Mauritanie) de l’Association des femmes Chefs de Famille (AFCF), s’est réjouie de la présence massive des professionnels de droits lors de ces différentes activités à Kiffa, à Nouadhibou et à Nouakchott.
Et d’espérer que des professionnels de droits qui ont bénéficié de ces ateliers de sensibilisation ne pourraient que faire désormais correctement leur travail de protection des droits de la gent féminine. Elle a également félicité les oulémas qui ont conscientisé les participants par leurs éclairages sur la place de la femme dans l’islam. Visiblement heureuse, Salimata Sy a remercié de vive voix les hommes et les femmes qui ont fait le déplacement sans être invités.
Les recommandations
Il faut signaler que les différents ateliers de sensibilisation ont été toujours suivis des débats sans tabou sur la place de la femme dans l’islam. Des débats ouverts à tous au cours desquels plusieurs personnes ont abordé plusieurs sujets portant sur le comportement de la femme musulmane. Et au sortir des ces débats riches, mais houleux parfois, plusieurs recommandations ont été prises par des participants.
Et trois axes ont été retenus dans le cadre de la défense des femmes : la sensibilisation perpétuelle des populations, le renforcement des capacités des acteurs de droits et des militantes de la société civile ainsi que de la réforme du système judiciaire.
Camara Mamady