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Un enseignant togolais viol deux de ces eleves

mar, 04/14/2015 - 18:07

Dans la grande pagaille qui caractérise le secteur de l’enseignement en Mauritanie, un Togolais du nom de Vizah Gilbert, 41 ans, était parvenu à avoir une école privée où seul le Français était enseigné. 

Selon les témoignages des élèves, même les appellations comme «Wali », «Wilaya», «Hakem», « Moughataa », étaient bannis. Il disait aux élèves de dire, gouverneur, gouvernorat, préfet, département, jugeant que le «hassaniya » ne doit pas être mélangé au français. 

Beaucoup de familles, obnubilées par l’enseignement du français et les enseignants étrangers sensés être les mieux à maîtriser cette langue, lui avait confié leurs progénitures. 

L’école de Vizah Gilbert se situe près du Garage Malien à Sebkha tandis qu’il habite à Kouvaprés du Garage Camara. C’est là qu’il aurait, dans les jours différents, entraîné deux mineurs de son établissement avant d’abuser d’elles. Il s’agit d’une élève Mauritanienne et d’une élève Ghanéenne. Cependant les filles ont tout raconté à leurs parents. 

Outrés, ces derniers déposent une plainte au Commissariat de Sebkha 1 qui épingla l’enseignant indélicat et envoi l’affaire à la Brigade des Mineurs. D’abord, il nia les faits mais sera confondu par un détail. Comment se fait-il que les élèves connaissent sa maison alors qu’il est sensé les enseigner dans une école privée, située à une très grande distance de son domicile ? 

Ensuite, l’aveu des filles et les rapports médicaux qui attestaient d’attouchements, finirent par le confondre. Déferré au Parquet de la République auprès du Tribunal de Nouakchott, il a été interrogé par le Procureur puis par le juge d’instruction du 4ème cabinet, y compris les deux victimes. A la fin des auditions, il a été placé en prison.

 

L’Association des Femmes Chefs de Famille  (AFCF)  a pris le dossier en main, réclame contre lui une sanction exemplaire du fait de la nature de ses viols commis sous les habits d’éducateur. Mais aussi  un châtiment exemplaire pour tous les criminels coupables de viol et autres actes de violence contre les femmes et les filles mineures.

AFCF

 

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