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Notre justice protège t- elle les criminels récidivistes ?

sam, 12/01/2012 - 19:22

Au mois de juin passé le dénommé Yehdih Ould Dahi et son groupe ont émis un pseudo fatwa qui appel et encourage l’assassinat de Madame Aminetou Mint Moctar, Présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille et grande militante des droits de l’homme. Cet acte criminel avoué et préparé par une bande de malfrats a était vigoureusement condamné par l’opinion nationale et internationale qui ont exprimé le rejet de telle propos par des pétitions, sit-in, articles dans les journaux et dans les medias sociaux…

La dérive de ceux qui salissent notre religion c'est-à-dire l’Islam par des actes barbares n’a pas suscité de réaction de la part de notre justice qui fait preuve d’indifférence face à lalégitime plainte de la Présidente de l’AFCF, Aminetou Mint Moctar.

Au début, la police a avoué qu’elle était incapable d’arrêté le criminel puis a la suite de l’insistance de la Présidente, les autorités judiciaires ont prétendus que Yehdih Ould Dahi était en voyage en Arabie Saoudite e qu’il serra arrêté a l’aéroport, dés son retour au pays.

Cette promesse de justice semble végéter dans les tiroirs du palais puisque le fugitifs est apparu dans une interview à la Tv Al Wataniya, dans la quelle il a réitéré ses invectives. La sortie de ce criminel de sa cachette est une preuve de la passivité et la partialité de la justice qui n’hésite pas à tordre le cou des lois et conventions ratifiées par la Mauritanie.

Nous continuons notre marche afin que le droit triomphe dans notre pays et dans le monde entier. L’action contre ce criminel a été de nouveau relance devant les autorités judiciaires et elle ne s’arrêtera jamais jusqu'à ce que la présidente soit rétablie dans ces droits. Elle épuisera toutes les voies de recours de la justice de notre pays en souhaitant avoir gain de cause, mais le cas échéant, nous allons entamer une action devant les juridictions internationales.

Nous ne renoncerons jamais au droit de l’homme et le droit de la Présidente Aminetou au respect de son intégrité physique et moral ne sera pas l’exception.

Les droits humains sont un édifice indispensable à la vie des êtres, mais sa construction reste une action continue, nous y contribuerons sans cesse par tous les moyens.