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L’AFCF appelle la justice à maintenir Dah Ould Sidi Bouyé en prison.

lun, 08/11/2014 - 21:15

Au cours d'une conférence de presse animée ce dimanche 10 aout, Aminetou Mint Moctar, présidente de l'Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF), a appelé la justice à maintenir en prison Dah Ould Sidi Bouyé ,accusé de viol à l’encontre d’une fillette de huit ans. 

En présence du père, de la mère et de la tante de la victime,Aminetou Mint Moctar a raconté le fond de l’histoire par le menu. Selon elle, tout est parti de la mi-juillet 2014. A cette date, une fillette de huit ans - qui vit avec ses parents à Arafat conife à ces derniers qu'elle a été violée par leur colocataire Dah Ould Sidi Bouyé. 
Pour vérifier la véracité de ses propos " une premiére expertise est faite dans une clinique privée par un medecin géréraliste. Elle conclut qu'il y'a eu viol et que cela remonte à une semaine. Une seconde expertise faite également dans une clinique privée par un medecin généraliste quant à elle prétendra que le crime date d'un mois".

'' puisque les parents de la victime avaient laissé entendre dans leur déposition que l'acte monstrueux date de 3 jours avant la premiére expertise, la justcie envisage alors de libérer Dah Ould Sidi Bouyé"

L’AFCF, partant du principe qu’il y a eu viol, mais aussi du principe que "les cliniques privées et leurs médecins généralistes ne sont pas habilités à faire une expertise en ce qui concerne les violences sexuelles, introduit une requête pour une contrexpertise. La requête est acceptée. Mais alors que la contrexpertise est en cours, voilà que la justice - après un procès expéditif qui s’est tenu sans la présence de la partie civile c’est- à -dire la victime, son avocat, ses parents et l’AFCF - décide de libérer l’accusé, ce dimanche 10 août". 

Mais l’AFCF ne l’entend pas de cette oreille. Pour sa présidente Aminetou Mint Moctar, Dah Oul Sidi Bouyé doit être maintenu en détention jusqu’à la tenue d’un procès équitable. Car pour l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF), il s'agit de laisser la justice suivre son cours normal, et d'en finir par ricochet avec l’impunité accordée aux violeurs qui est à l’origine de la recrudescence des cas de viol sous nos cieux. Reste à connaître la réaction de nos autorités judiciaires.

AFCF