Une femme journaliste mauritanienne du nom de E.H a été battue brutalement par son mari. Suite à ces coups cruels elle est victime d’une vertèbre cassée en plus de son bassin. Après cet acte ignoble envers sa femme, le mari a voyagé à l’étranger dans le cadre de son travail pour une semaine. Durant son absence la femme a été hospitalisée à l’hôpital national et a porté plainte au niveau de la police 4e de Tevragh-Zeina. Dès son retour à Nouakchott le samedi 03 Mai 2014 à 16 h, le mari a été arrêté à 17h chez lui à l’IlotK par les agents de la police. Après son arrestation le mari a envoyé une délégation chez ses beaux-parents pour s’excuser auprès de sa femme de son acte méprisable. Finalement la femme a accepté les excuses et a retiré sa plainte sans en informer ses parents ni l’AFCF qu’elle a interpellé depuis le début de son histoire. Ses parents étaient furieux du geste de leur fille.
Il est essentiel de souligner que dans ce cas l’AFCF ne peut intervenir, vu que la victime a choisi consciencieusement de retirer sa plainte. L’Association des Femmes Chefs de Famille est profondément choquée par cette violence qui atteint des proportions inhumaines et inacceptables. Nous réclamons un châtiment exemplaire à l’encontre de tous les auteurs de violence physique ou mentale faites aux femmes. Toutefois l’AFCF respecte sa décision et reste à sa disposition.