a mère d’une jeune fille de 15 ans a déposé une plainte à la brigade de police des mineurs. Cette jeune fille mineure du nom d’AT, débile et célibataire est enceinte de trois mois. Lorsque sa mère l’interroge, pour savoir qui est le responsable de cet odieux forfait, elle affirme que plus de 20 hommes ont abusé d’elle sous la contrainte. Mais elle refuse de citer un seul nom : « j’ai peur! », dit-elle.
Lors de son audition par la police, elle finit pourtant par craquer et avouer que le propre mari de sa mère a été le premier à abuser d’elle. Puis commence la longue litanie de vingt-cinq suspects parmi lesquels figurent des hommes de loi et diverses personnes réputées sages et responsables.
Notons qu’un professeur de lycée à Nouakchott a été, dans une histoire similaire, accusé de viol par une de ses élèves, âgée de seize ans. Non pas professeur de philosophie ou de français, comme beaucoup se hâterait de croire. Ironie du sort, il s’agit de celui de Charia.