Une fille nommée Zeinabou née en 1998 à Nouakchott est victime d’une tentative de mariage précoce. Cette jeune fille dont les parents sont divorcés habitait avec sa mère à Tevragh Zeina, jusqu’au jour où sa mère a voulu la donnée en mariage à un homme âgé de 65 ans sans le consentement de son père. Ce dernier était contre cette union, il a essayé de persuader la mère de ne pas marier sa fille, de la laisser continuer ses études. Il la informé aussi que le mariage des mineurs est interdit en Mauritanie. Cette femme n’a pas pensé que le père a le droit de décider du mariage de sa fille. Mais pour cette mère c’est la richesse du Monsieur qui l’intéresse, non l’organisme de sa fille et moins l’écart d’âge entre l’homme et la fille mineure. Pour la concrétisation de ce mariage la mère allait jusqu’à menacer le père de le brulé vif s’il y aura des obstacles pour cette union. Suite à ces menaces l’ex-mari a décidé d’informer l’Association des Femmes Chefs de Famille(AFCF) sur ce problème qui le préoccupe autant. L’AFCF a tenté de régler cette affaire mais la femme n’a pas voulu collaborer avec les assistantes sociales chargées de la médiation de ce conflit. Ensuite l’AFCF a renvoyé le problème à leurs assistantes sociales au niveau de la Brigade de la Police des Mineurs en vue de régler la question. La Brigade a convoqué la mère et le père pour se prononcer sur cette affaire.
Après avoir répondu à cette convocation la femme s’est engagée dans un procès- verbal à la Brigade de la Police des Mineurs, de ne pas marier sa fille avant 18 ans l’âge l’égal pour le mariage d’une fille. Elle laisse la jeune fille continuée ses études sans pressions et aussi le choix de choisir son conjoint librement. Car une fois que la fille se marie elle n’aura plus accès à l’éducation. Donc l’AFCF s’est engagé avec le père à suivre la fille de prés.
AFCF
Chargée de Communication
