Une jeune fille de 20 ans nommée H.Z, travaillait comme domestique dans une famille Ova, pendant plusieurs mois à Nouakchott. Elle a été violée par le frère de son employeuse, le dimanche 16 mars 2014. Celui-ci a profité de l’absence des membres de la famille pour se déshabiller et se mettre derrière la porte de la cuisine, en ce moment la fille était partie chercher quelque chose à la boutique. Quant la fille est rentré dans la cuisine, l’homme a refermé brusquement la porte et s’est jeté sur la jeune fille afin de s’en abusé …
Ce qui est choquant dans l’affaire c’est que le jour où les parents de la victime ont porté plainte au niveau du commissariat Tevragh Zeina 3 pour avoir une réquisition. Apres avoir reçu cette réquisition la jeune fille a été examinée par un médecin negro -africain qui n’a pas lui-même fait le certificat médical, mais qui a attesté verbalement le viol. Ce qui a attiré l’attention de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) c’est l’expertise médicale qui a été faite par un deuxième médecin parent au violeur qui donné un certificat médical sur la base d’une réquisition signée par le commissariat 2 du Ksar d’où la victime n’as pas passé. Il a déclaré sur ce certificat qu’il n’a eu ni viol, ni blessure sur la fille.
C’est sur la base de cette déclaration que le procureur adjoint en charge du dossier a déclaré qu’il y’a bien eu relation sexuelle mais avec consentement de la fille, alors que le certificat délivré témoigne que la fille n’a pas été violée.
La famille Ova s’est acharné sur la présidente de l’AFCF et en criant non seulement à la famille de la victime mais a tort et a travers que leur famille est composée de magistrats, de docteurs et que leurs fils ne sera jamais condamné. Le coupable a été libéré et mis sous contrôle judicaire.
L’AFCF ayant obtenu du juge la poursuite de l’enquête, a fait examiner la fille par un troisième médecin à l’hôpital nationale, avec un ensemble d’analyse qui a confirmé le viol. Mais malheureusement avec cette confirmation nous avons sentis une volonté de ne pas traité d’urgence la question et de ne pas mettre en examen le violeur. La prise de décision se retarde vu que le dossier est au niveau du procureur de la république.
AFCF