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Entretien avec la Directrice du Nouveau Centre d’Accueil des Victimes de Violences et de l’Esclavage au niveau de Tarhil 18.

mar, 03/18/2014 - 07:56

Dans son interview avec la Chargée de Communication de l’AFCF, Madame Siniya Mint Mohamed Saleckdirectrice du centre d’Accueil des Victimes de Violences et de l’Esclavage et ses séquelles de Tarhil 18 s’exprime sur le fonctionnement du nouveau centre décentralisé au niveau de Tarhil 18. Cette interview a été réalisée lors du démarrage des activités du centre, le 10 Mars 2014.

 

 

1-Quelles sont les activités du centre d’accueil des victimes de violences et de l’esclavage?

Le centre accueil des femmes victimes de violences quelques soit sa nature, y compris l’esclavage et ses séquelles. Elle assure l’accueil, l’assistance juridique, l’orientation et même l’accompagnement de ces victimes. Tarhil 18 se situe dans une zone enclavé de Nouakchott qui est affecté par, les violences et l’esclavage raison pour la quelle l’AFCF a fait cette décentralisation afin d’être proche de la population. Une bonne équipe a été formée parmi elles, des femmes para -juristes, des assistantes sociale, des para -médecins pour venir en aide aux femmes qui vivent dans une extrême pauvreté et une déperdition scolaire a tous les niveaux de Tarhil 18.Parmi nos objectifs potentiels, nous avons l’assistance nutrionélle, l’assistance professionnelle (couture, coiffure, AGR, microcrédit), l’assistance éducationnelle, l’assistance sanitaire psychologique et sociale des enfants issue des familles anciennes esclaves.

 

2-Dites nous comment est composé votre centre à Tarhil 18 ?

Le centre est composé d’un immeuble de deux étages, de dix(10) chambres, deux(2) cuisines et cinq(5) toilettes. Le rez –de-chaussée est destiné à l’administration plus une salle d’accueille et d’écoute pour les victimes. Les chambres sont prévues pour l’hébergement des victimes.

 

3-Quel est le public que vous avez ciblé ?

D’abord le public de la moughata de Riad parmi ce public nous avons visés les plus pauvres, les plus discriminés et aussi celle qui n’ont aucune notion de leurs droits.Les femmes de Tarhil 18 ne sont pas structurées ce qui nous amène à faire une campagne de sensibilisation pour la structuration des femmes en coopératives, en G.I.E et en groupements féminines pourvu qu’elles aient des activités quotidiennes a menés et arrivent enfin à une autonomisation financière.

 

4-Quel est votre moyen financier ?

A cet instant le centre roule avec les moyens de bord qui dépendent de l’AFCF.On n’a pas de financement ni de formation donc on lance un appel a tous, l’opinion internationale, nationales, aux personnes de bonne volonté et aux bailleurs internationale et nationale pour un appui quelconque, pour l’avancement du centre. Parmi ces besoins, nous avons besoin essentiellement d’un moyen de déplacement pour secourir les victimes au niveau de Tarhil 18.

 

AFCF

Chargée de Communication