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Lancement des activités du centre d’accueil des victimes de violences, de l’esclavage et ses séquelles

mar, 03/11/2014 - 07:59

l’occasion de la fête internationale de la femme, l’association des Femmes Chefs de Famille a lancé ce Mardi 10 mars les activités du centre d’accueil des victimes de violences, de l’esclavage et ses séquelles au niveau de Tarhil 18.Ce nouveau centre comme tout autre centre de l’AFCF mène un combat de longue halène contre les violences faites aux femmes y compris l’esclavage et ses séquelles.

 

 

Madame Siniya Mint Mouhamed Saleck, la directrice du centre a souligné que « l’AFCF joue un rôle incontournable dans ce combat de la société et a pris une nouvelle option d’aller vers les plus diminues ». C’est dans ce cadre que l’AFCF a choisit la zone de Tarhil 18 qui est une zone affectée par l’esclavage, la marginalisation, la déperdition scolaire des enfants et le travail domestique des filles mineures. Pour mettre un terme à l'esclavage par ascendance et contemporaine et à la traite qui frappent les groupes les plus pauvres et les plus marginalisés.

Au niveau de l’AFCF des progrès considérables ont été accomplis durant les dernières années sur le sujet de l’esclavage qui reste toujours un sujet sensible et difficile à aborder. Il est aussi pénible de lutter contre ce phénomène vue que la plupart de ces victimes sont illettrés et n’ont aucune connaissance de leurs droits. La problématique de l’esclavage persiste aussi par le fait que les autorités ne reconnaissent pas l’existence de la pratique esclavagiste ce qui encourage les maitres esclaves à continuer, à s’adonner à ce phénomène inhumain et qui reste impuni.

L’AFCF lance un appel aux autorités mauritaniennes d’appliquer d’une manière transversale la feuille de route qui vient d’être adoptée par le conseil des ministres et recommandée par le rapporteur spécial des Nation Unies sur le pire forme de l’esclavage et ses séquelles. Il est nécessaire d’impliquer la société civile travaillant dans le domaine, pour mieux médiatiser et vulgariser cette feuille de route auprès des victimes de l’esclavage, des maitres esclaves et des autorités administratifs et judiciaires. Et permettre aussi à la société civile de se constituer partie civile en cas d’esclavage avéré et punir ceux qui n’applique pas la loi afin d’éradiquer complètement ce phénomène qui demeure une tache sur le front de la Mauritanie.

AFCF

Chargée de Communication