Depuis quelques années, une vague de violences sans précédent sévit en Mauritanie. Des femmes et des enfants sont quotidiennement victimes d'agressions, de viols, voire de meurtres et sont de plus en plus exposés à l'insécurité grandissante sur l'ensemble du territoire, avec en première ligne, la capitale Nouakchott.
L'ONG AFCF (Association des Femmes Chefs de Famille). de depuis la création de l’AFCF a ainsi recensé plus 4.732 viols au cours des années précédentes. Ce chiffre alarmant ne tient pourtant pas compte de ces milliers de femmes qui n'ont pas pu porter plainte auprès des autorités policières, s'exposant par là même à être rendues responsables de ce qui leur a été infligé, ou à être accusées de diffamation.
Il rappelle en effet la prégnance des pressions familiales patriarcales qui imposent le silence.
Dans les faits, les discriminations dont les femmes et les mineurs font l'objet sont accompagnées de violences tant physiques que morales.
Chaque jour, nous avons un lot de mauvaises informations rapportant des violences faites à des femmes jeunes, veilles et parfois même des nourrissons victimes de ce crime macabre. Une longue liste de crimes abjects commis par des individus de tout bord ; des hommes de loi, des ouvriers, des charretiers, des délinquants et autres individus issus de milieux surtout défavorisés.
Dans l’actualité
Le lundi 10/07/2017 à Rosso, capitale de la Wilaya du Trarza, une fillette âgée de 4 ans a été violée par un maçon d’une quarantaine d’années. Curieusement et selon une source fiable, le violeur est un ami au père de la victime. Décidemment avec ce genre d’agissements ignobles et incestes on doit se poser les questions suivantes : dans quel monde vivons nous et ce monde ou se dirige-t-il? Alors que le jugement de ce cas de viol est prévu le lundi 17/07/2017, l’AFCF réclame que justice soit rendue en faveur de la famille de la victime.
Dans tous le cas si l’état ignore ce genre d’actes de violence, l’AFCF quant à elle reste motivée et travaille sans relâche sur la prévention de la