Une nouvelle fois, le corps d’une adolescente est complètement défiguré par d’innombrables brulures qui ont touché des organes sensibles. La victime de ces macabres tortures est une gamine née en 2006 et qui loge avec sa grande sœur paternelle à Nouadhibou. Le crime s’est déroulé à la fin du mois de juillet passé et la victime a été gardée en otage par son bourreau durant une période de trois jours (3j).
Elle a eu la chance de bénéficier de soutien d’une amie et le boutiquier voisin qui l’ont aidée à prendre la fuite, jusqu’à venir aux prés de la représentation de l’AFCF à Nouadhibou.
Par la venue à ces fervents militants des droits humains, cette énième victime des violences familiales, à l’instar de sa mère a la ferme volonté de recouvrer ses droits. Elle a droit à la prise en charge psycho sanitaire et matériel qui lui permet de se débarrasser des effets pervers de ces atrocités qui peuvent l’accompagner durant toute sa vie.
L’AFCF n’épargnera, aucun effort, pour assurer tout l’accompagnement sanitaire et juridique nécessaire, mais nos moyens étant limités, nous avons besoin des apports de toutes les bonnes volontés.
An plus de la mise en charge de la victime, il est indispensable que la coupable ainsi que ces complices écopent des sanctions adéquates, en mesures de réprimer ces atrocités.
L’AFCF continue à se dresser sur le chemin de toutes celles et ceux qui s’adonnent aux violences conjugales ou familiales ou autres faites aux femmes. Notre combat pour les droits humains est permanent et nous sommes prêtes à collaborer avec toutes celles et ceux qui adhérent aux valeurs universelles que nous défendons.
Non aux violences faites aux femmes !
Oui à la justice pour tous !
Vive la dignité humaine !