Les forces de police ont sévèrement réprimé jeudi un sit-in organisé par certains sénateurs pour protester contre la suppression de la chambre. La sénatrice El Malouma Mint El Meidah a affirmé qu’elle a été battue pour la première fois en Mauritanie.
Elle a ajouté qu’elle a été, de même que ses collègues, l’objet de propos grossiers de la part des forces de police avant qu’ils ne soient agressé de façon barbare et irresponsable. Les sénateurs ont essuyé des coups de matraques de la part de la police après avoir refusé de mettre fin à leur sit-in, organisé près de l’hémicycle du sénat, au centre de la ville.
La police a confisqué tout le matériel photographique détenu par les journalistes sur place qui s’apprêtaient à couvrir l’évènement avant que la police n’entreprenne la répression des sénateurs.
Les membres de la chambre parlementaire dissoute envisageaient un mouvement de protestation contre la décision de transférer ce que l’on appelle désormais le dossier des sénateurs à la cour suprême après la cour d’appel ait rejeté la décision de les envoyer en prison ou de les placer sous contrôle judiciaire.
Depuis la dissolution du sénat, en vertu des résultats d’un referendum organisé par le gouvernement en août dernier, les membres de la chambre parlementaire dissoute continuaient d’organiser des sit-in à proximité du siège du sénat, dont l’accès leur avait été refusé.
La répression devient le seul moyen que Mohamed Ould Abdel Aziz a actuellement pour traquer ses opposants. C'est dans ce cadre qu'il a réprimé violement le sit-in des braves sénateurs qui ont rejette un référendum bidon qui ne sert que ses intérêts personnel égoïstes. La violence avec laquelle le système répressif de Mohamed Ould Abdel Aziz a sanctionne les éléments du sénat qui refusent les violations de la constitution mauritanienne et l'luministe parlementaire dont ils bénéficient jusqu'à présent.
La grande artiste Maalouma avec un grand groupe de femmes qui sont venues soutenir le combat noble et juste des sénateurs mauritaniens a été réprimé de la manière la plus abject l'AFCF dénonce de tel comportement et met en garde les autorités mauritaniennes contre ce recul des libertés et le retour au régime d'exception.
vive la liberté!
vive la démocratie!
vive la justice!