Présentés comme des faits divers par la presse mauritanienne, les récits de ce type se sont multipliés ces dernières années. Or, ce phénomène devrait alerter et mobiliser tous les types d’acteurs, car le viol constitue un acte d’une violence inouïe qui prend facilement le pas sur la vie des victimes. En plus de représenter une menace perpétuelle pour toutes les femmes. Prendre simplement le taxi une fois la nuit tombée revient déjà à prendre un risque, en particulier en direction des quartiers périphériques de la capitale.
Encore un viol comment le pouvoir mauritanien peut-il rester par son silence complice devant la recrudescence de ce crime en peux partout dans notre pays.
La loi de lutte contre les violences faites aux femmes demeurent les tiroirs alors que les viols continuent sans aucune forme de protection.
La question qui se pose maintenant comment la Mauritanie peut-elle honorer ses engagements surtout que la session de la Commission aura lieu le mois d'Avril 2018 à Nouakchott sous la demande des autorités mauritanienne.
Comme à l’accoutumée, AFCF dans son rôle de défense des droits de l’homme, ne ménage aucun effort pour que justice soit rendue en faveur de la victime et de sa famille.
Dans tous le cas si l’état ignore ce genre d’actes de violence, l’AFCF quant à elle reste motivée et travaille sans relâche sur la prévention de la violence faite aux femmes et aux enfants dans le but de défendre et de protéger leurs droits ainsi ignorés et même bafoués dans la plupart des cas
Dans tous les cas, les forces de sécurité sont généralement aux abonnés absents s’agissant des affaires de viols.
Il est important de noter que le viol n'est pas seulement celui qui arrive dans la rue. Il faut attirer l'attention sur les viols causés par les mariages précoces d'une part, et d'autre part les violences morales que les femmes subissent dans les foyers, qui à mon avis font autant ou plus de ravages chez la femme, car plus difficiles à prouver devant les tribunaux, et donc toujours impunis.
Groupe de Communication AFCF