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Un atelier de formation dans le cadre du projet Etat de droit « les enfants en conflits avec la loi »

mer, 12/27/2017 - 23:26

Pour contribuer à la réduction du nombre des mineurs en conflits avec la loi et à leur réinsertion sociale ; l’AFCF sur financement de l’UE met en œuvre cette formation relative à l’Initiative pour l’Assistance Juridique et la Réinsertion Sociale des Mineurs en Conflit avec la loi pour une durée de 3 jours, au Centre africain de conférence

 En effet, les autorités mauritaniennes ont mis en œuvre une stratégie visant la protection des enfants et l’adoption d’un cadre juridique favorable comprenant notamment : l’ordonnance 2005/015 portant protection pénale de l’enfant (OPPE), la loi portant l’obligation de l’enseignement fondamental et les décrets sur les mesures alternatives à la détention des mineurs et sur la médiation juridique. Et pourtant les instances en faveur de ces enfants restent une problématique extrêmement répandue.

D’une manière globale, les enfants en Mauritanie sont confrontés à des problèmes généraux liés à l’accès aux services sociaux de base : santé, éducation, état civil. A l’absence d’un système de protection fiable des enfants en situation de vulnérabilité. Les obstacles liés à la scolarisation des enfants restent aigus, la prise en charge psychosociale, reste insuffisante. En matière de protection sociale, les enfants connaissent des difficultés incontestables comme il découle de l’analyse de leur situation de fragilité peut les rendre objet d’une pratique illégalité et ou les conduire à agir négativement et verser dans la délinquance juvénile.

AFCF, souligne également le manque d’activités culturelles et sportives de ses enfants et même toutes possibilités d’occupation, pas d’accompagnement, pas de suivi ni d’assistance pour le mineur ou sa famille en plus de l’absence du rôle fondamental des familles en tant que première école d’encadrement et d’orientation de l’enfant. Les rares opportunités se limitent aux foyers d’accueils. Ces enfants restent stigmatisés en raison des perceptions sociales négatives à leur encontre.