Il ressort que la ville de Nouakchott Sud reste la plus affectée avec plusieurs cas viols, et d’agressions sexuelles ont été perpétrés dans la ville de Nouakchott.
La présidente Mme. Aminetou Mint El Moctar dénonce « l’insécurité et l’absence d’électrification dans certains quartiers qui contribuent à la recrudescence des viols à Nouakchott ». Elle pointe du doigt les tabous persistants qui portent à soupçonner les victimes au lieu de condamner systématiquement les agressions sexuelles.
A l’actualité : le 27/01/2018
Deux petites sœurs sont violées hier et aujourd'hui récidiviste de ce crime vient de violer une jeune fille a Riad et la police est à sa recherche. L'AFCF inquiète de cette montée du crime de viol à Nouakchott lance un appel au parlement mauritanien pour l'adoption de l'avant-projet de loi de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et rend le pouvoir de Mohamed Ould Abdel responsable de l'insécurité qui règne en Mauritanie et l'impunité dont bénéficient les violeurs. Femmes, hommes et jeunes mobilisons-nous contre les crimes de viol qui frappent à chaque porte et exigeons l'adoption de la loi sur les violences faites aux femmes pour nous protéger et protéger notre entourage.
Le 30/01/2018 : Cinq autres cas de viol encore aujourd'hui, après les deux d'hier. Certes il y a plus, malheureusement il n'est pas déclaré. Il est regrettable que notre société est complice par son silence et l'état mauritanien est sourd muet devant cette insécurité qui engendre la recrudescence de ce crime abject du viol ou plutôt complice
Dans tous le cas si l’état ignore ce genre d’actes de violence, l’AFCF quant à elle reste motivée et travaille sans relâche sur la prévention de la violence faite aux femmes et aux enfants dans le but de défendre et de protéger leurs droits ainsi ignorés et même bafoués dans la plupart des cas.