l'AFCF a été alerté par une famille dont la fille d'un âge très précoce (née en 2005) a été violé, par un voisin père de famille et l'assistance sociale de notre organisation a accompagné la victime et ses parents à une heure tardive de la nuit pour faire les premières formalités à la police, en ce qui concerne la réquisition et elle l'accompagnait à l'hôpital enfin de faire l'expertise médicale et le diagnostic du viol prouvant le viol.
Il est claire que l'impunité, la liberté provisoire accordée aux violeurs, l'interventionnisme des tribus et des personnalités influentes contribuent à la recrudescence du crime du viol dans notre pays, le manque d'indépendance de notre justice infondée à l'exécutif dans beaucoup de dossiers et l'insécurité qui règne, engendrée par l'effet de la drogue et l'absence d'une législation adéquate pour réprimer sévèrement les auteurs de ce crime abominable, qui gangrène notre société. Certes tous ses éléments précités contribuent à la situation de peur dans laquelle les populations Nouakchottoises se trouvent actuellement et sont la source d'inquiétude de beaucoup de ménages pour l'avenir de leurs filles et pousse certains au mariage des enfants, enfin de préserver l'honneur de la famille. L'AFCF attire l'attention du ministère de l'intérieur sur la gravité de la situation et demande une intervention rapide de sa part pour sécuriser les citoyens et leur bien.
La présidente : Aminetou mint Moctar