La Mauritanie abrite depuis mercredi 25 avril, 2018 la 62e session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Ouverte par le Président Mauritanien et la Présidente de la Commission, Mme Soyata Maiga, les travaux se sont déroulés sans la participation de plusieurs ONG mauritaniennes qui se sont vu empêchées de prendre part à cette 62 ème session en dépit de l’invitation officielle qui leur avait été adressée par l’attribution de badges à tous les participants.
Quelques personnalités politiques dont Balla Touré du mouvement IRA (Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste), Mme Aminetou Moctar Ely, Présidente de l'Association de défense des droits de femmes chefs de famille et une autre personnalité de la société civile ont été interdites de participer à cet important évènement et donc n’ont pas pu accéder à la salle de conférence bien qu’ayant été officiellement invitées. Et pourtant la présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, la Malienne Soyata Maiga, avait qualifié d’encourageants les efforts de la Mauritanie en matière de promotion des droits humains, ce qui fut de sa part, une appréciation un peu hâtive alors que des délégués des ONG mauritaniennes étaient empêchées d’accéder au centre international des conférences.
Suite à cette attitude des autorités à l’égard de certains mouvements et associations de la société civile par son refus de les laisser participer à cette 62 session, L’AFCF a organisé un sit-in dont l’objectif est de dénoncer avec vigueur l'attitude des autorités mauritaniennes qui au faite montre une fois de plus le recul de l’État de droit et donc de la démocratie en Mauritanie.
Groupe de communication AFCF
