AFCF - Poursuivant son acharnement dans le cadre des poursuites judiciaires arbitraires concernant le dossier monté de toutes pièces contre les hommes d’affaires opposants, les sénateurs, les syndicalistes et les journalistes, la police politique a opéré hier une descente dans les domiciles de l’homme d’affaire opposant Mr Mohamed Ould Bouamatou et du représentant du FNDU auprès de l’Union Européenne (UE) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Mr Mohamed Ould Debagh.
A l’issue de ces descentes la police politique a interpelé et séquestré pour plusieurs heures le fils de Mohamed Ould Bouamatou et l’épouse de Mohamed Ould Debagh, et ce en violation de la loi et de toutes les valeurs et traditions de notre peuple.
Ces actes inconsidérés révèlent la panique d’un système au crépuscule de son règne marqué par la corruption, la gabegie, le népotisme, l’appauvrissement des populations, la répression, le mépris de la constitution et des institutions constitutionnelles, l’abandon du monde rural devant la catastrophe qui affame les hommes et décime le bétail, la montée des prix, les impôts exorbitants et le chômage des jeunes ;
Règne qu’il s’entête à couronner par la confiscation du processus électoral, ouvrant ainsi la voie aux risques d’instabilité et de désordres qui menacent le pays.
Affolé par la montée des forces de l’opposition de l’intérieur, attestée par l’ampleur et l’enthousiasme de la dernière marche du FNDU, et par les succès médiatiques et diplomatiques remportés par l’opposition de l’extérieur, d’une part, et par la fragilité de son système qui se révèle clairement dans les dissensions et les querelles intestines engendrées par le renouvellement des structures de son parti, d’autre part, le pouvoir s’acharne, en vain, à endiguer, par des actions policières, la volonté de changement qui anime l’écrasante majorité du peuple mauritanien décidé à tourner la page de ce régime pour bâtir une Mauritanie démocratique, égalitaire, unie et prospère.
AFCF, Condamne avec la dernière énergie les descentes de la police politique dans les domiciles de Messieurs Mohamed Ould Bouamatou et Mohamed Ould Debagh et l’interpellation des membres de leurs familles.
Exige la libération du sénateur Mohamed Ould Ghadda et l’arrêt immédiat des poursuites arbitraires contre les hommes d’affaires opposants, les sénateurs, les journalistes et les syndicalistes.
groupe de communication AFCF